La victime de l’accident de Granby est un ex-président de l’UPA Centre-du-Québec

Par Gerard Martin
La victime de l’accident de Granby est un ex-président de l’UPA Centre-du-Québec

Jacques Corriveau

Le monde du syndicalisme agricole régional est en deuil à la suite du décès tragique de Jacques Corriveau, un ex-président du Syndicat de l’UPA du Centre-du-Québec.

M. Corriveau est cet automobiliste originaire de Saint-Léonard-d’Aston qui a perdu la vie, mercredi après-midi, dans un accident de la route survenu dans des circonstances particulières à Granby.

Un militant convaincu

Même si le sexagénaire n’était plus actif depuis peu dans le milieu de la production agricole, il a été impliqué durant une trentaine d’années dans le syndicalisme agricole du Centre-du-Québec dont au Syndicat des producteurs laitiers et à la Fédération de l’UPA.

En janvier 2006, entre autres, M. Corriveau a été choisi à la présidence de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec pour prendre la relève de Denis Bilodeau, lequel venait d’être élu à la vice-présidence de l’organisation provinciale.

Jacques Corriveau a agi comme 11e président de cet important syndicat jusqu’en octobre 2009, alors que les délégués de la région lui préfèrent Jean-Luc Leclair, celui-là même qui occupe toujours la fonction.

En dépit de certains désaccords peut-être davantage attribuables à la manière de faire que sur le fond des choses, M. Leclair conserve de Jacques Corriveau le souvenir d’un syndicaliste convaincu, d’un homme de grand jugement et d’une capacité extraordinaire à comprendre les enjeux de telle ou telle décision.

«Jacques aimait être au cœur de l’action et il n’était pas du genre à rester assis chez lui pour attendre les changements nécessaires à l’amélioration du monde agricole. C’est bien triste cet accident», nous a confié M. Leclair en ayant une pensée pour la famille de M. Corriveau.

Le défunt avait une formation de technologiste agricole.

Il avait été l’un des actionnaires fondateurs de la Ferme Aston avec laquelle il est resté associé durant une quinzaine d’années avant de se lancer éventuellement dans la production de veaux de grain.

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